La pression résultant de cette affluence migratoire se fait ressentir sur plusieurs fronts, exacerbant notamment la crise du logement. François Legault souligne que la difficulté pour les demandeurs d’asile à trouver un logement contribue à l’aggravation de la crise du logement, les conduisant à se retrouver dans des refuges pour sans-abri déjà débordants. La lettre du premier ministre expose également les conséquences de cette situation, avec un nombre croissant de personnes se retrouvant en situation d’itinérance, aggravant un problème déjà aigu, particulièrement pendant les mois d’hiver.

Face à cette crise, François Legault formule des demandes claires à Justin Trudeau, appelant à un resserrement de la politique canadienne d’octroi des visas, une répartition équitable des demandeurs d’asile sur l’ensemble du territoire canadien, la fermeture de toute brèche permettant à des groupes criminels de s’infiltrer au Canada, et le remboursement des sommes engagées par le Québec pour l’accueil des demandeurs d’asile.

Cependant, certains acteurs politiques, comme le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, considèrent cette démarche de François Legault comme un geste symbolique sans réelle efficacité, estimant que le gouvernement fédéral ne changera pas sa position en matière d’immigration. La tension entre les provinces et le gouvernement fédéral s’intensifie, mettant en lumière les enjeux complexes liés à l’immigration et à la pression sur le logement au Québec.