Le 5 juin 2025, le ministre de l’Immigration du Québec, Jean-François Roberge, a dévoilé les grandes lignes du cahier de consultation pour la planification pluriannuelle de l’immigration 2026-2029.
Face à une croissance historique des statuts temporaires, le Québec veut reprendre le contrôle de sa capacité d’accueil. En date du 1er janvier 2025, plus de 616 000 personnes vivaient au Québec avec un statut temporaire — une hausse de 203 % depuis 2019.
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📉 Réduction de l’immigration temporaire
Pour la première fois, le Québec intègre des cibles chiffrées pour les travailleurs et étudiants temporaires :
Travailleurs étrangers temporaires (TET) : réduction progressive de 72 000 à 65 000 par année d’ici 2029.
Une baisse de 50 % est visée dans les régions de Montréal et Laval, en raison du taux de chômage plus élevé.
Étudiants étrangers : le nombre de permis valides passera de 128 000 à 110 000 sur 4 ans.
Le gouvernement souligne que le Québec ne contrôle pas les admissions de titulaires de permis dans le Programme de mobilité internationale (PMI) ni les demandes d’asile, qui relèvent exclusivement du gouvernement du Canada.
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🛂 Immigration permanente : stabilisation autour de 50 000 à 60 000 personnes par année
Le Québec souhaite maintenant donner la priorité à l’immigration permanente des personnes déjà présentes sur le territoire et intégrées.
Répartition indicative par année :
Immigration économique : ~25 000
Réunification familiale : ~13 000 à 15 000
Réfugiés et humanitaire : ~12 000 à 14 000
Objectif : 60 % des admissions permanentes devront venir de l’immigration économique. Cela inclut les personnes ayant un diplôme, une expérience professionnelle et une bonne maîtrise du français.
🔁 Changements dans les programmes de sélection
❌ PEQ suspendu jusqu’au 30 novembre 2025 pour les deux volets (Diplômés et Travailleurs temporaires).
🆕 Le Programme de sélection des travailleurs qualifiés (PSTQ) remplacera le PRTQ à partir de juillet 2025.
Il inclura un volet spécifique pour les diplômés du Québec.
❗Le défi des demandeurs d’asile
Bien que le Québec accueille près de 45 % des demandeurs d’asile du Canada, la province ne peut pas en limiter le nombre. Ces décisions relèvent du gouvernement fédéral.
📢 Conclusion
Le Québec veut réduire la pression sur ses services publics, l’accès au logement et la francisation, tout en maintenant une immigration équilibrée, priorisant les talents déjà présents.
Le gouvernement invite la population à participer à la consultation publique, disponible sur le site de l’Assemblée nationale du Québec.