Face à des pénuries de main-d’œuvre criantes et à un besoin pressant de croissance économique, le Manitoba se démarque par son ambition de hausser ses objectifs d’immigration. Malgré une réduction des cibles fédérales, la province demande à Ottawa d’augmenter son quota de candidats pour 2025, espérant ainsi attirer jusqu’à 12 000 immigrants qualifiés. Une initiative qui pourrait redessiner le paysage économique et démographique de la région.
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Un Record en 2024 et des Objectifs Renforcés pour 2025
En 2024, le Manitoba a accueilli 9 540 immigrants, un record pour son Programme des candidats du Manitoba (PCM). Cependant, la ministre du Travail et de l’Immigration, Malaya Marcelino, vise encore plus haut pour 2025 avec une demande de 12 000 nominations, soit une augmentation de 26 % par rapport à l’année précédente.
Cette ambition intervient dans un contexte où le gouvernement fédéral a décidé de réduire de moitié ses cibles d’immigration provinciale, les faisant passer de 110 000 à 55 000 sur trois ans. Ottawa justifie cette décision par la nécessité de stabiliser la croissance démographique et de réduire la pression sur le marché du logement.
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Une Stratégie pour Répondre aux Pénuries de Main-d’Œuvre
Le Manitoba ne cache pas que cette demande est motivée par des besoins urgents. La province connaît des pénuries de main-d’œuvre profondes, particulièrement dans les zones rurales et nordiques. Ces défis freinent le développement économique, selon Bram Strain, PDG du Business Council of Manitoba :
“Pour se développer, il faut du capital humain, et ce qui freine certaines régions rurales, c’est le manque de main-d’œuvre.”
Pour répondre à ces défis, la province a investi dans le recrutement de personnel administratif, ajoutant 10 nouveaux postes équivalents temps plein au programme, portant l’équipe à 41 membres.
Immigration Régionale : Un Modèle pour l’Avenir
Afin de dynamiser les petites communautés, le Manitoba a lancé des initiatives d’immigration régionales. Cinq programmes permettent désormais aux communautés locales de sélectionner elles-mêmes leurs candidats. Ces initiatives, comme celles des villes de Morden, Winkler, et Stanley, qui existent depuis 2013, ont déjà sélectionné 293 candidats.
De nouvelles initiatives à Brandon, Russell, et Roblin sont également en place, tandis que des villes comme Steinbach, Thompson, et Altona envisagent de lancer leurs propres programmes. Ces démarches décentralisées témoignent de la capacité des communautés locales à mieux identifier leurs besoins spécifiques.
En Attente de la Réponse d’Ottawa
La ministre Marcelino espère qu’Ottawa rendra sa décision d’ici fin février 2025. Elle se montre confiante :
“Nous n’aurions pas demandé cela si nous ne pensions pas pouvoir le faire.”
Ce modèle de collaboration entre les provinces et les communautés locales pourrait inspirer d’autres régions du Canada à repenser leurs stratégies d’immigration. Le Manitoba mise sur une approche proactive et ciblée pour combler ses besoins tout en renforçant l’économie des zones rurales.
Alors qu’Ottawa réduit ses cibles, le Manitoba continue de se positionner comme un acteur clé de l’immigration économique. Si la demande de la province est acceptée, cela pourrait marquer un tournant dans sa capacité à répondre aux défis économiques et démographiques, tout en prouvant que les communautés locales sont des partenaires essentiels pour bâtir l’avenir du pays.
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