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François Legault a interpellé directement son homologue Justin Trudeau en lui demandant de fermer le chemin Roxham, où un flot record de personnes traversent illégalement la frontière, une situation «inacceptable» et «impossible à gérer» pour le Québec, selon lui.
«Le gouvernement fédéral doit prendre ses responsabilités», a martelé le premier ministre Legault en rappelant que les Québécois paient des impôts pour qu’Ottawa s’occupe de gérer les frontières.
Entre-temps, le gouvernement du Québec doit assumer une bonne part de l’aide financière versée aux demandeurs, notamment pour envoyer les plus jeunes à l’école. « Le vrai problème, c’est le délai de traitement », considère le premier ministre.
Pour le ministre du Travail, Jean Boulet, le chemin Roxham est « une passoire ». « C’est reconnu à l’échelle internationale », se désole le ministre, qui a notamment pris connaissance de certains outils promotionnels dont se servent les réseaux de passeurs.
De son côté, le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon accuse le gouvernement Legault d’avoir trop tardé à agir.
«Des progrès» assure Ottawa
Invité à réagir, le ministre fédéral de la Sécurité publique, Marco Mendicino a assuré que le dossier du chemin Roxham est «très important» pour lui et «qu’il y a des progrès» dans ses négociations avec les autorités américaines.
«Nous sommes en train de négocier avec les États-Unis une nouvelle entente» concernant les demandeurs d’asiles, a-t-il relaté.
Le ministre Mendicino a souligné l’importance, d’une part, de «défendre les droits des réfugiés», tout en assurant la protection des personnes.
Justin Trudeau, à son tour, ne s’est pas avancé davantage sur la fermeture éventuelle du chemin Roxham.
«On est pays qui accueille l’immigration parce qu’on a un système rigoureux. On va continuer de travailler avec les partenaires», a-t-il déclaré avant la période des questions.
Analyste programmeur, diplômé de l'Université du Québec à Montréal (maîtrise en informatique)